André
Zacharie Raimbourg dit "Bourvil" est né le 27 juillet 1917.
André
vit avec son frère René et sa mère à Pretôt-Vicquemare où ils sont
fermiers. Sa mère décide de revenir dans son village natal
"Bourville" où elle se remarie. C'est dans ce cadre paisible et
rural que les enfants Raimbourg connaissent une vie heureuse.
André
est reçu brillamment à son certificat d'études, mais son violon d'Ingres reste
de chanter et de faire le pitre, voire jouer de la musique sur n'importe quel
instrument. Son entourage désire lui faire poursuivre des études, mais il
refuse catégoriquement et s'en va jouer de l'harmonica, de l'accordéon, du
cornet à piston au sein de la fanfare du chef-lieu de Canton.
Il cherche un métier, la boulangerie ?
pourquoi pas; il devient mitron pendant deux ans. Puis il monte à Rouen
toujours en qualité de boulanger et s'inscrit dans l'harmonie municipale.
Le 24ème régiment d'infanterie à Paris recherche des engagés volontaires et
l'incorpore à 20 ans dans sa clique. Il fait merveille au piston, au
clairon et à la trompette,mais n'oublie pas une certaine forme de spectacle
incarnée par le grand Fernandel qu'il a pu récemment applaudir au cirque de
Rouen.
En
1938, nous sommes à l'apogée des jeux radiophoniques (crochets, concours,
etc...) qui offrent aux diverses radios des spectacles divertissants à peu de
frais. André Raimbourg, pantalon et veste étriquée, frange blondinette
rabattue sur le front, chante Fernandel avec la chanson
"Ignace". Il remporte le super crochet de
"BYRRH".
Mais
voilà le 02 septembre 1939, c'est la guerre: André est mobilisé; puis arrive la
débâcle et il se retrouve dans les Basses Pyrénées à Pau
Il
commence à bien gagner sa vie et il épouse Jeanne le 23 Janvier 1943.
Les
Raimbourg habitent à Vincennes, ils prennent rendez-vous, et s'y rendent.
André
leur montre toutes ses oeuvres et ses ébauches.
1944,
Bourvil est reçu à la SACEM; nous sommes en pleine Libération, les cabarets se
disputent ses prestations, Ma cousine, le théâtre de l'Etoile, l'Alhambra, le
petit casino etc...
Le
25 octobre 1945, il entre dans l'émission de Saint-Granier "sans rime ni
raison" mais c'est surtout dans "Pêle-mêle" de Jean-Jacques
Vital qu'il se déchaîne, chansons, monologues, improvisations, sketches,
etc... On lui demande tellement qu'il requiert l'assistance de deux
chansonniers: Robert Picq et Pierre Ferrari.
Déjà le cinéma le guette. Trois minutes
dans la "Ferme du pendu" de Jean Drèville où il chante "les
crayons"; mais c'est André Bertomieu qui lui propose son premier rôle dans
"pas si bête"; le scénario n'est pas génial, hélas, mais c'est déjà
un début.
Il signe un contrat d'exclusivité avec Pathé
Marconi. où il enregistre tous ses premiers monologues et quelques chansons.
En fin d'année, Jean-Jacques Vital, Bruno
Coquatrix et Serge Veber montent "La bonne hôtesse" Bourvil y chante
"je suis content ça marche" , désormais personne n'en doutera plus...
Il
finira par apprendre en 1968 qu'il est atteint de la maladie de Kahler qui
s'attaque à sa moelle osseuse. Et bien que les recommandations du médecin
lui suggèrent de se reposer pour tenir encore quelques semaines il tournera
cependant encore 4 films pour néanmoins nous dire adieu en septembre 1970.
( Je suis à la
recherche d’autres succès si vous pouvez m’aider !)
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Merci à vous