A MICHEL
(A toi qui n'es plus là.)
Dans la nuit je me souviens
de l'homme, mon enfant, que tu étais
Dans ton âme il y avait des trésors
Dans ton cœur Aurore.
Malgré la douleur, et le mauvais sort.
Pas un jour, pas une nuit, pas une seconde
Sans que je pense à toi.
A toi mon enfant, mon petit homme.
A toi qui n'es plus là.
Telle une douleur obsessionnelle,
Je suis affligée, effondrée
Par cet homme inconscient
Qui t'as sciemment condamné.
Lui reste en vie, quelle absurdité !
Pas une once de tolérance,
Pas une larme de générosité.
Tu es mort dans l'indifférence
Dans l'égoïsme, la cruauté.
Je suis anéantie, révoltée.
devant cette justice des hommes
des riches devrais-je dire
de ces magistrats ignares, incompétents
je passe mes nuits à écrire
j'avoue ma peur sans mentir
jamais je ne pourrais, JAMAIS
t'effacer de ma mémoire.
Tant que ce salopard de chauffard
ne sera pas tôlard.
Et que toi mon enfant, mon fils
tu ne reposeras pas en paix.
Quand le jour viendra !
je serai là au prés de toi
moi ta maman
qui me bat pour toi !
Ecris pour
une maman dans le chagrin